Nouveau recueil
Je vous emmène dans les coulisses d'écriture de mon nouveau recueil de poésie...
Hello, j’espère que vous allez bien !
Vous l’avez sûrement vu sur mes réseaux sociaux hier soir, mais aujourd’hui on se retrouve pour une newsletter particulière… On va parler de mon nouveau recueil de poésie, disponible depuis hier. (Je suis actuellement un mélange d’excitation, de fierté et d’angoisses)
Alors commençons par le début. Si vous vous souvenez bien, le 4 septembre 2023, j’ai sorti À force d’espoir. Ce livre était un journal de bord, qui a vraiment été thérapeutique pour moi.
Le 24 septembre 2023, j’ouvre un nouveau document Word que j’appelle À force d’espoir 2 (oui, c’est original, j’avoue). J’en parle à des ami(e)s auteurs et autrices :
J’ai pris une décision qui va me faire du bien je pense. Faire un tome 2, une suite pour À force d’espoir. J’en ai besoin, j’ai énormément de choses à sortir. Je ne pense pas que c’est un livre qui sera publié, mais on sait jamais.
Spoiler alert : il est maintenant publié. Mais depuis, le projet s’est bien transformé…
Pendant plusieurs semaines/mois, j’écris sans me prendre la tête, quand j’en ai besoin. De la thérapie brute. Des larmes, parfois. Des plaies qui guérissent.
Et puis un jour, début 2024, l’envie d’en faire un recueil de poésie naît, et grandit, grandit, grandit…
Le titre des parties s’impose dans mon esprit. La métaphore filée de l’eau est là, depuis le début, depuis toujours, en moi. Je n’ai qu’à me laisser porter par le courant de mes émotions et de mes souvenirs.
Par contre j’ai toujours énormément de mal à trouver mes titres de livres. Parce qu’on ne va pas se le cacher, c’est un des éléments les plus importants du recueil. Il ne faut pas se foirer. Il faut qu’il soit symbolique, qu’il représente au mieux le contenu, et qu’il donne envie !
Un jour de février, je sors de la douche (oui, c’est vraiment là que j’ai beaucoup de révélations/idées pour mes projets) et je pense avoir une idée de génie :
Ce que la nuit m’a appris !
Ou alors Ce que la vie m’a appris ?
Ou bien Ce que les vagues m’ont appris ?
Bon d’accord, je suis encore en pleine réflexion mais je pense avoir trouvé la structure du titre. Je garde ça dans un coin de ma tête, mais je sens bien qu’il me manque une petite étincelle qui me ferait dire : c’est ce titre-là, pas un autre.
C’est seulement le 10 mai que, enfin, je trouve le titre définitif de ce recueil. Je sors d’un entraînement de natation. Je discute avec une amie. On parle de burn-out, de santé mentale, des difficultés qu’on a rencontré dans le sport et ailleurs.
Et puis on a cette conversation où elle me dit :
- Le bateau coule, et moi, avec mon seau, je vide l’eau au fur et à mesure, comme je peux.
- Mais si le bateau coule, nous on sait nager.
C’était à moitié une vanne, à moitié une réflexion philosophique. Un encouragement, un espoir. Une main tendue.
Et puis une évidence. Pour moi, pour ce recueil, pour mon parcours parfois chaotique. Et pour mes espoirs qui ne meurent jamais, peu importe combien j’ai la tête sous l’eau. Après ce jour-là, je n’ai plus jamais hésité. Si le bateau coule serait mon quatrième livre auto-édité.
Mais du coup, ça parle de quoi ?
Comme mes précédents livres, on parle plus que jamais de santé mentale. Dans ce recueil, je reviens sur des moments difficiles de ma vie, des moments où j’ai touché le fond, où j’ai cru ne jamais me relever. Je retrace le chemin des dernières années, et j’évoque avant tout la guérison. Contrairement à À force d’espoir qui a été écrit dans la douleur, Si le bateau coule a été rédigé avec plus de recul.
Ce livre est à mes yeux celui qui me représente le mieux. Il est les vagues qui se déchaînent et l’envie d’avancer malgré tout. Il est la tempête puis l’accalmie. Il est les nuits blanches, les larmes que j’ai toujours caché, mon peu de confiance en moi. Il est toutes ces personnes que j’ai rencontré et qui ont ramené du soleil dans mon cœur.
En vrac, il aborde des thématiques comme : le deuil, ne plus savoir qui on est, l’amitié, l’espoir, la douleur, l’anxiété, l’insomnie, la différence, le dépassement de soi, la résilience…
Quelques informations et chiffres en vrac
4 parties : Noyade, Profondeurs, Se remettre à nager, Rivage
208 pages
191 poèmes (dont 4 qui ne sont pas de moi…)
37 illustrations faites par Camille Bilisari
15 euros
Un marque-page et une carte illustration offerte pour toute commande dédicacée (me contacter sur Instagram)
Disponible partout : commande en librairie, BOD, Amazon, Fnac… (il faudra sûrement attendre quelques jours pour qu’il soit répertorié et en stock sur tous les sites)
Côté illustrations
Pour À force d’espoir déjà, le travail avec mon illustratrice (Pauline Gallois) avait été un des meilleurs moments de la création de mon livre.
Cette fois encore, ça a été le cas. J’ai collaboré avec Camille Bilisari parce que j’avais adoré son travail dans Ma maison en fleurs de sa sœur Pauline. J’avais confiance en elle, en sa sensibilité, en son art. Et ça n’a pas raté.
Un mercredi soir de septembre, je rentre de mon entraînement de natation et j’ai dans ma boîte mail un message de Camille contenant les 37 illustrations du recueil. Je les ouvre, les unes après les autres, et je suis éblouie. Bouleversée. Touchée en plein cœur. Camille a si bien saisi les émotions, les messages que je voulais faire passer. Elle a sublimé chacun de mes poèmes.
Et puis il y a la couverture que j’aime d’amour. La douceur des couleurs. Le soleil qui éblouit. Le calme après la tempête. Le bateau usé, qui continue sa route. La vie qui continue, qui reprend, plus étincelante que jamais.
Les premiers retours que j’ai eu sur ce recueil
Deux retours (bon, en même temps, pour l’instant, seulement quatre personnes l’ont lu) dont je voulais vous parler.
Le retour de Pauline Bilisari, qui a fait mes corrections éditoriales. Le premier retour que j’ai eu, celui qui m’a donné confiance, m’a prouvé que ce recueil en valait la peine :
Je suis vraiment très fière et heureuse de t’accompagner sur ce nouveau texte, que je trouve très fort sur de nombreux points. Tu ajoutes certaines choses dans ce manuscrit : une certaine profondeur que tu n’avais pas encore explorée, parfois des thématiques nouvelles ou abordées différemment. On sent une évolution dans ta plume également, on sent que tu trouves peu à peu ton style à toi dans lequel tu te lâches plus. Bravo pour tout ça, pour ton travail, pour cette évolution et cette maturité dans ton travail aussi.
Le retour de mon père, qui m’a répété à de nombreuses reprises que c’était triste. Je n’ai pas grand chose à dire à ça, alors je vais citer Eriel Quill :
Entendent-iels seulement que je compose avec mes éclats ?
Je crois que ma poésie était, est et sera toujours ainsi : profondément intime et sincère. Je ne cacherai pas mes douleurs, je ne les cacherai plus. Et puis, je sais que mon bonheur, je le dois à mes chutes, à mes déceptions, à mon chagrin passé (et présent, encore). Alors comment je pourrais raconter la guérison, transmettre l’espoir, si je ne dévoile pas les chutes et les larmes ?
Où peut-on se rencontrer/papoter prochainement ?
Mardi 19 novembre, à 18h30 : live sur mon compte Instagram @ressuscitemonsourire (je répondrai à vos questions et vous lirai des extraits)
30 novembre : Rencontre-dédicace à Montbard (21500) à la bouquinerie Les Grimoires d’Artémis (de 16 à 19 heures)
15 décembre : Marché de Noël de Touillon (21500) toute la journée
11 janvier : Lecture poétique à la librairie Majo à Paris (et je serai entourée de personnes très très chouettes)
25 et 26 janvier : salon du livre Ecrire à Rennes (j’attends encore la réponse du salon donc croisez les doigts pour moi…)
8 février : Salon du livre à Chenôve, près de Dijon
En résumé
Ce recueil c’est moi, sans tabou, sans censure. C’est mes émotions, brutes. C’est ce que la vie m’a appris, pour le meilleur et pour le pire. C’est une ode à l’existence, à tous les trésors qu’elle renferme, même quand on n’est plus capables de les voir.
Si le bateau coule, c’est l’espoir comme un soleil,
la guérison tant attendue,
les cicatrices qu’on n’oublie pas,
la vie, qui enfin, rayonne.
J’espère que vous aurez envie de le découvrir, qu’il vous plaira, vous touchera. J’y ai mis tout mon cœur et plus encore.
En auto-édition, le soutien des lecteurs compte plus que tout. N’hésitez jamais à en parler autour de vous, à l’offrir à vos proches (en plus, Noël approche…), à le montrer à vos libraires, vos familles, vos animaux de compagnie…
Et surtout, à me faire des retours de lecture. Parce que j’écris avant tout pour moi, mais si je publie, c’est avant tout pour vous. ♥
Si vous avez quelques minutes, dites-moi tout (par réponse de mail ou en DM insta, comme vous voulez, je réponds toujours) : Vous aimez la couverture ? Le titre et le résumé vous font envie ?
Laura, une autrice passionnée qui vous livre aujourd’hui une grosse partie de son cœur.
Bravo Laura, tu as de quoi être fière.